Audit énergétique

Faites-vous accompagner par Actergie et bénéficiez de ses conseils neutres et avisés pour élaborer un projet optimal de rénovation énergétique. Comme le souligne l’association UFC Que Choisir dans son rapport sur le Crédit d’Impôts, « le consommateur devrait impérativement faire appel à un expert spécialisé afin de réaliser une évaluation thermique du bâtiment et une analyse des solutions proposées ». En outre, vous pouvez bénéficiez d’aides financières (dont MaPrimeRénov et le dispositif CCE Rénovation globale) grâce à notre qualification RGE études – OPQIBI 1911.

Le bilan énergétique est à la rénovation énergétique ce que la consultation de votre médecin est à votre santé. Si vous désirez administrer à votre logement les bons médicaments, au bon endroit et à juste dose, l’audit énergétique est une étape essentielle.

Valeur patrimoniale

Notre prestation de bilan énergétique comporte 5 étapes et informations qui seront reprises dans un rapport détaillé qui vous sera remis sous forme électronique et/ou papier :

  • phase 1 : visite de votre logement et caractérisation des éléments le composant (enveloppe, ventilation, systèmes de chauffage et production d’eau chaude sanitaire). En période de chauffe, une thermographie infrarouge permet de connaître les points forts / faibles de votre isolation.
  •  phase 2 : détermination de la performance énergétique actuelle (Ubât, Cep, calcul des déperditions) avec une simulation énergétique dynamique. Cette méthode permet de prendre en compte les habitudes des occupants du logement et est beaucoup plus précise que le moteur de calcul conventionnel 3CL du DPE.
  • phase 3 : en fonction de votre objectif et de votre budget, proposition détaillée de plusieurs scénarii de travaux d’amélioration (minimum 2) avec calcul de la performance énergétique projetée et une notion du coût, de l’économie générée et du temps de retour sur investissement. Un scénario permettra d’atteindre le niveau BBC rénovation, étape par étape. Depuis l’introduction du dispositif MaPrimeRénovdes bonus pour une rénovation globale (jusqu’à 10.000 €) ou l’atteinte du niveau BBC (jusqu’à 1.500 €) ont été introduits. La condition est de réaliser un audit énergétique préalable.
  • phase 4 : restitution orale de l’étude et réponse à toutes vos questions,
  • phase 5 : vérification de la conformité des devis de travaux avec l’objectif de performance visé.

En toute transparence, vous pouvez consulter ici un exemple de rapport d’audit et visionner un reportage réalisé par Mirabelle TV :

Audit énergétique : oui mais lequel ?

A compter du 1er avril 2023, les propriétaires de logements classés F ou G d’après leur DPE devront également faire réaliser un audit énergétique réglementaire (comprenez obligatoire) pour pouvoir vendre leur logement.

Quelles sont les différences entre ce nouvel audit réglementaire et l’audit énergétique (dit incitatif) qui existait auparavant ?

Tout d’abord, l’audit réglementaire (obligatoire) est payé par le vendeur. Donc ce dernier va rechercher le prix le plus bas, puisque la qualité de l’audit dont dépend la justesse des résultats et des recommandations de travaux lui importe peu. L’acheteur du bien n’est certainement pas du même avis…

Ensuite, l’audit réglementaire ne s’appuie que sur le moteur de calcul du DPE (version 2021). Aucune prise en compte des habitudes des occupants (température de consigne, chauffe partielle du logement, besoin d’eau chaude sanitaire) pour calculer une consommation énergétique qui s’approche de la consommation réelle. En outre, les mêmes approximations dans les données d’entrée (basée sur l’épaisseur observée de l’isolation ou sur l’année des travaux) vont générer des résultats aléatoires (cf. les aléas dans les notes DPE). A l’opposé, pour l’audit énergétique incitatif, je me base systématiquement sur une thermographie infrarouge (possible seulement en saison de chauffe) pour vérifier la qualité de pose d’un isolant. Les résultats de consommations doivent s’approcher de la consommation réelle grâce à une méthode de calcul prenant en compte le comportement des occupants. On peut ainsi calculer un temps de retour sur investissement réaliste, avec prise en compte des aides financières mobilisables par les propriétaires (non calculées dans le cadre de l’audit obligatoire).

Avec un audit obligatoire, les recommandations de travaux seront aussi lacunaires qu’avec un DPE. Pas de prise en compte de l’état des parois (humidité, type de matériaux, …), pas de conseils sur le type de pose (avec ou sans membrane d’étanchéité à l’air), le choix des isolants et les règles de l’Art pour éviter les travaux mal exécutés.

Enfin, l’accès aux aides financières à la rénovation diffèrent également : avec l’audit réglementaire, pas moyen d’obtenir un Eco PTZ (jusqu’à 50 k€ à taux zéro) où les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) rénovation globale (fiche BAR-TH-164) qui se basent sur un moteur de calcul différent utilisé uniquement par l’audit incitatif.

En résumé, pour réaliser correctement les bons travaux au bon endroit et connaitre le temps de retour sur investissement réel, choisissez l’audit incitatif. Pour ma part, j’ai décidé de laisser le marché des audits réglementaires aux diagnostiqueurs immobiliers.