L’état de performance énergétique du parc existant de logements est très loin des standards de performance dans le neuf : en moyenne, la consommation d’énergie primaire sur le parc existant est de 270 kWhep/m².an alors que la RT2012 impose une Cep moyenne de 50 Kwhep/m².an. Avec un temps de renouvellement du parc de 1 à 2% par an, 60 à 70% du parc de logements de 2050 est déjà construit.
Pour atteindre le facteur 4 de réduction de gaz à effet de serre d’ici 2050, l’effort doit donc principalement porter sur la rénovation énergétique du parc existant. Pour le moment, la RT existant « élément par élément » sert de garde-fous lors des travaux d’amélioration de l’habitat, mais il est évident qu’au rythme actuel des rénovations, la France ne parviendra à remplir les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixée. Des dispositifs plus contraignants sont à l’étude.
Améliorer la performance énergétique de son logement répond à plusieurs objectifs :
Gagner en confort d’occupation de son logement. En effet, en limitant l’effet de paroi froide, les travaux d’isolation (murs, sols, plafonds, ventilation et fenêtres) diminuent sensiblement l’inconfort de l’occupant. Une maison non isolée chauffée à 21°C sera ressentie comme plus froide et inconfortable qu’une maison isolée chauffée à 19°C
- Diminuer les dépenses pour se chauffer et ainsi réduire sa facture de chauffage (et également la précarité énergétique),
- Réaliser un investissement dans son logement: la valeur « verte » gagnée lors d’une rénovation énergétique doit être considéré comme un placement financier sûr et rentable. Non seulement il rapporte des intérêts chaque année via une facture de chauffage allégée, mais en plus en cas de revente, l’argent des travaux investit sera récupéré par un prix de vente plus élevé,
- Réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement de notre planète et ainsi permettre à nos descendants de vivre dans de bonnes conditions climatiques.