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Retrouvez ici l’article paru dans le Parisien le 14 juin 2016

Un constat d’échec. 12,2 millions de personnes – soit près de 1 Français sur 5 – vivent actuellement en situation de précarité énergétique en France, selon les premiers résultats d’un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et du Centre scientifique du bâtiment, qui devrait être dévoilé cet automne. Or, en 2008, on ne comptait « que » huit millions de personnes (3,8 millions de ménages) éprouvant des difficultés à chauffer leur logement.

Cela représente donc une augmentation de près de 50 %, en seulement quelques années. Pour l’Ademe, cette hausse considérable a une explication logique. « Nous avons ajouté deux autres critères à sa définition, précise-t-on à l’Agence. Celui qui consistait à ne retenir que le dépassement des 10 % du revenu disponible pour ses dépenses de chauffage ne suffisait pas. Car des personnes se privaient justement de chauffage pour ne pas dépasser ce plafond. Nous avons donc ajouté le ressenti au froid et retenu les personnes ayant des revenus bas. » En outre, la crise économique de 2008 et la hausse des prix de l’électricité et du gaz sont passés par là. En 2015, les aides au paiement des factures des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz se sont élevés à 450 M€. Quoi qu’il en soit, le gouvernement entend poursuivre la lutte dans ce domaine. L’objectif est de rénover 500 000 logements par an — 380 000 dans le privé et 120 000 dans le parc public — entre 2017 et 2020. Dont la moitié occupée par des familles aux revenus modestes. Au final, la précarité énergétique devrait baisser de 15 % ! Des expérimentations ont déjà été menées, comme la rénovation de 288 000 logements du parc privé, achevée en 2014.